LES CONTES, LES ENIGMES ET LES DEVINETTES...
Une conteuse vient de temps en temps nous raconter des histoires d'ici et d'ailleurs...
Mais nous aussi, nous nous entraînons à raconter des contes, à faire des charades et à résoudre des énigmes.
à vous d'essayer :
J'ai les pieds en terre et je m'élève vers le ciel.
Qui suis-je ?
Je fais le tour de l'arbre sans jamais y entrer.
Qui suis-je ?
Monsieur et Madame Cive ont un fils.
Comment s'appelle-t-il ?
"Djeha et les brochettes"?
Un jour, Djeha passe devant un marchand de brochettes. Humm!!! Quelle bonne odeur... Djeha a faim, mais il n'a pas
beaucoup d'argent.
Comment faire ?
Il va acheter un morceau de pain et il revient. Il s'arrête devant le marchand de brochettes.
- « Tu veux acheter des brochettes ? »demande le marchand. « Combien en veux-tu ? »
-« Non, non, je ne veux rien acheter » répond Djeha.
-« Alors, vas-t-en! »
-« Attends un peu, répond Djeha, tu vas voir. » Il prend le morceau de pain et le tient au dessus des brochettes qui cuisent.
La fumée monte vers le pain. Le marchand, étonné, demande:
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« Que fais-tu ? »
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« Attends un peu, répond Djeha, tu vas voir. »
Au bout d'une minute, le morceau de pain est couvert de fumée et de graisse qui sent bon. Djeha le porte à sa bouche et le mange.
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« C'est très bon! Dit-il. Merci et au revoir! »
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« Mais tu me dois de l'argent! » crie le marchand en colère.
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« Je ne te dois rien, répond Djeha. Je n'ai pas mangé tes brochettes, j'ai seulement mangé la fumée ».
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« Allons chez le cadi! »
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« D'accord, allons chez le cadi! »
Ils arrivent chez le cadi et expliquent l'histoire.
Le cadi demande au marchand: « Combien d'argent veux-tu ? »
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« Je veux un dinar », répond le marchand.
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« Donne-moi un dinar », dit le cadi à Djeha.
Il prend le dinar, le passe sous le nez du marchand, une fois, deux fois, puis le rend à Djeha.
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« Mais monsieur le cadi, dit le marchand, ce dinar est pour moi. Pourquoi est-ce que vous le lui rendez ? »
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« Voyons! Répond le juge. Djeha a senti l'odeur de tes brochettes, et toi, tu as senti l'odeur de son argent. Maintenant, personne ne doit rien à l'autre. »